« Une éducatrice raconte » Edith Lapert, Séminaire P2RIS, 12 juin 2014.

Le pôle ressource recherche de l’intervention sociale en Haute Normandie et l’Institut du Développement Social vous invitent au Séminaire :

« Une éducatrice raconte »
Edith Lapert

Jeudi 12 Juin 2014 de 9h30 à 12h00
à l’IDS, Route de Duclair, 76380 Canteleu

Edith Lapert est une figure locale de l’intervention sociale. Educatrice, ancienne responsable de service éducatif en Haute-Normandie et directrice diplômée de l’Ecole de Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP), elle est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Adolescents dans la cité : Je voudrais qu’on m’ai(d)me, Editions de l’Harmattan, 2011, 226 pages. Elle viendra présenter son dernier ouvrage, « Une éducatrice raconte », et discuter avec le public autour de l’éducation spécialisée d’hier à aujourd’hui.

Résumé
Pendant un demi-siècle, une professionnelle de l’aide éducative a, telles les lisseuses d’Aubusson, tissé selon la métaphore qu’elle utilise, des liens avec des sujets jeunes pour la plupart mais aussi des adultes dans ce que l’on nomme aujourd’hui « le secteur de l’éducation spécialisée ».

Elle ne tient pas de discours médico-psychologique comme il est de bon ton de généralement le faire. Elle tisse et nous donne à lire ce qu’à longueur de jours et souvent de nuit, pendant des dizaines d’années, elle a tissé sous forme de fils jaunes, verts, rouges, comme liens humains, selon la palette que lui tend « l’autre ». Ces « autres » dont elle se remémore les souvenirs sont rarement amusants, souvent douloureux et parfois tragiques.

L’envers d’une tapisserie est aussi important que l’endroit, car c’est très précisément là où s’opèrent les « nouages » qui vont donner « sens » à l’œuvre. Pour le lecteur, il est capital de savoir d’où l’auteur tient son « savoir-faire ». Des cours dispensés à l’école d’éducateurs où elle a appris son métier ? où de son « être » ?

En fait, elle le tire des deux mais sous la médiation d’un « Tiers », d’un « Ailleurs », d’un autre lieu avec un grand A et un grand L. Cet « Autre Lieu » a pour nom Humanisme, un Humanisme qui a pour originalité et pour finalité rien moins que l’inaliénable dignité de la personne rencontrée.